Shintaro Tanigawa
Messages : 14 Date d'inscription : 13/09/2009 Groupe : Autres Votre Camp : Neutre Conte : La mort marraine
| Sujet: [Other] Shintaro Tanigawa | • La mort marraine Dim 13 Sep - 22:53 | |
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TANIGAWA SHINTARO feat. Aoi from Gazette
Conte issu La mort marraine des frères Grimm, et un peu la faucheuse en général, d'ailleurs... Identité dans le conte La Mort Âge Inconnu Sexualité Inconnue Groupe Autres
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Caractère Shin, c’est un type comme on en voit beaucoup, à première vue. Il n’est pas spécialement agressif, pas spécialement serviable et pas spécialement bavard. Ce qui compte, pour lui, c’est de pouvoir faire son travail sans embrouilles. Bon, par contre, comme l’apparence d’un squelette avec une faux et une cape, c’était pas très sexy, il a prit l’apparence d’un jeune homme d’environ 25 ans et tâche d’avoir une mentalité en conséquence. Malgré sa gentillesse et sa tolérance, ce brun se montre souvent assez macabre dans sa vision des choses et il lui arrive de traiter les gens comme des objets sans grande valeur. De toute manière, les gens finiront bien par creuver un jour ou l’autre, tous, et il sait à peu près qui mourra quand, donc voilà, aborder le sujet de l’au-delà ne semble pas être quelque chose avec laquelle il prend des pincettes. Bennn oui, on s’appelle Faucheuse ou on s’appelle pas du tout, hein. En plus, il est nul ce surnom… surtout pour un mec.
Bref, passons. Le problème avec Shin, c’est qu’il se montre parfois, voir souvent, trop gentil ou tolérant, ce qui lui vaut de temps en temps que les autres abusent de sa patience sans forcément mesurer les conséquences de leur irrespect. Parce que attention, c’est un bon ptit gars, mais il ne faut pas l’énerver, sinon… ça peut aller jusqu’à des menaces de mort assez rapidement, et non, il n’hésite pas en général, notre monsieur. Ce côté sérieux de sa personnalité est peut-être ce qui fait le plus froid dans le dos, car on n’est jamais certain qu’il plaisante ou parle en toute franchise, qu’il soit en train de sourire au moment où il vous dit qu’il va vous écourter l’existence de 20 ans ou qu’il tire la gueule. Mais c’est ce qui fait son charme, d’un côté. Un beau brun ténébreux jusqu’au bout des ongles vernis, s’il vous plaît. xD
Mis-à-part cela, Shin sait se tenir en société, d’ailleurs il se montre souvent très poli et ses manières n’ont rien de reprochable, un vrai gentleman quand il s’y met. Au même titre que tout le reste de sa personnalité, il lui arrive aussi d’être très désagréable suivant qu’il apprécie une personne ou non, mais, n’entrons pas dans les détails… Quoi qu’il en soit, c’est un garçon qui peine à exprimer ses sentiments et a un manque de tact absolument total en ce qui concerne les relations sociales qui dépassent le stat du « simple connaissance ». Il n’est pas spécialement curieux, n’est pas non plus très recommandable lorsque vous cherchez quelqu’un pour vous consoler et n’aime pas trop écouter la vie des gens en général, parce que lui ce qui l’intéresse c’est plutôt de savoir quand ils vont mourir, afin d’envoyer quelqu’un pour aller mener leur âme en enfer ou au paradis, suivant leur degré de mérite.
Histoire & votre Conte - Spoiler:
Avant-propos: L’identité des faucheurs n’est pas censé être quelque chose de public, selon la loi du code des morts édité il y a de cela plusieurs millénaires. À la base, on aurait voulu que les faucheurs le soient de père en fils pour perpétrer la tradition, mais comme de toute manière ces êtres sont morts à la base, c’est un peu difficile d’avoir des gamins (ça explique aussi un peu le taux d’hétérosexualité plus faible que chez les vivants)… MAIS! Ce n’est pas grave, on a trouvé une solution très vite qui est l’adoption d’enfants. Et c’est très pratique, car il y a plein de bébés qui meurent dès leur naissance, donc voilà comment on crée une famille lorsqu’on est au « service après-vente » de la vie...
Bref, c’est donc en tant que fils unique que Shin a grandit entouré de ses parents, normal, quoi, sauf que le métier de son père ne l’enchantait pas plus que ça, aussi se rebella t’il plusieurs fois avant qu’on lui explique que s’il ne faisait pas ce que son avenir avait choisit pour lui, il risquait d’amener non seulement la honte sur sa famille, mais aussi d’avoir un job complètement nul, du genre contrôleur d’identités ou régulateur de passage des morts dans l’au-delà. C’est comme travailler à la douane sur l’autoroute, en gros. Ca, l’adolescent ( à l’époque) ne pouvait pas l’accepter, aussi se mit-il dès que possible à son apprentissage qui dura environ 2 ans avant qu’il aille lui-même chercher ses premières âmes.
Il était une fois un homme pauvre qui avait douze enfants. Pour les nourrir, il lui fallait travailler jour et nuit. Quand le treizième vint au monde, ne sachant plus comment faire, il partit sur la grand-route dans l’intention de demander au premier venu d’en être le parrain. Le premier qu’il rencontra fut le Bon Dieu. Celui-ci savait déjà ce que l’homme avait sur le cœur et il lui dit: «Brave homme, j’ai pitié de toi; je tiendrai ton fils sur les fonts baptismaux, m’occuperai de lui et le rendrai heureux durant sa vie terrestre.» L’homme demanda: «Qui es-tu?» - «Je suis le Bon Dieu.» - «Dans ce cas, je ne te demande pas d’être parrain de mon enfant,» dit l’homme. «Tu donnes aux riches et tu laisses les pauvres mourir de faim.» L’homme disait cela parce qu’il ne savait pas comment Dieu partage richesse et pauvreté. Il prit donc congé du Seigneur et poursuivit sa route. Le Diable vint à sa rencontre et dit: «Que cherches-tu? Si tu me prends pour parrain de ton fils, je lui donnerai de l’or en abondance et tous les plaisirs de la terre par-dessus le marché.» L’homme demanda: «Qui es-tu?» - «Je suis le Diable.» - «Alors, je ne te veux pas pour parrain. Tu trompes les hommes et tu les emportes.» Il continua son chemin. Le Grand Faucheur aux ossements desséchés venait vers lui et l’apostropha en ces termes: «Prends-moi pour parrain.» L’homme demanda: «Qui es-tu?» - «Je suis la Mort qui rend les uns égaux aux autres.» Alors l’homme dit: «Tu es ce qu’il me faut. Sans faire de différence, tu prends le riche comme le pauvre. Tu seras le parrain.» Le Grand Faucheur répondit: «Je ferai de ton fils un homme riche et illustre, car qui m’a pour ami ne peut manquer de rien.» L’homme ajouta: «Le baptême aura lieu dimanche prochain; sois à l’heure.» Le Grand Faucheur vint comme il avait promis et fut parrain.
Quand son filleul eut grandi, il appela un jour et lui demanda de le suivre. Il le conduisit dans la forêt et lui montra une herbe qui poussait en disant: «Je vais maintenant te faire ton cadeau de baptême. Je vais faire de toi un médecin célèbre. Quand tu te rendras auprès d’un malade, je t’apparaîtrai. Si tu me vois du côté de sa tête, tu pourras dire sans hésiter que tu le guériras. Tu lui donneras de cette herbe et il retrouvera la santé. Mais si je suis du côté de ses pieds, c’est qu’il m’appartient; tu diras qu’il n’y a rien à faire, qu’aucun médecin au monde ne pourra le sauver. Et garde-toi de donner l’herbe contre ma volonté, il t’en cuirait!»
Il ne fallut pas longtemps pour que le jeune homme devint le médecin le plus illustre de la terre. «Il lui suffit de regarder un malade pour savoir ce qu’il en est, s’il guérira ou s’il mourra,» disait-on de lui. On venait le chercher de loin pour le conduire auprès de malades et on lui donnait tant d’or qu’il devint bientôt très riche. Il arriva un jour que le roi tomba malade. On appela le médecin et on lui demanda si la guérison était possible. Quand il fut auprès du lit, la Mort se tenait aux pieds du malade, si bien que l’herbe ne pouvait plus rien pour lui. «Et quand même, ne pourrais-je pas un jour gruger la Mort? Elle le prendra certainement mal, mais comme je suis son filleul, elle ne manquera pas de fermer les yeux. Je vais essayer.» Il saisit le malade à bras le corps, et le retourna de façon que maintenant, la Mort se trouvait à sa tête. Il lui donna alors de son herbe, le roi guérit et retrouva toute sa santé. La Mort vint trouver le médecin et lui fit sombre figure; elle le menaça du doigt et dit: «Tu m’as trompée! Pour cette fois, je ne t’en tiendrai pas rigueur parce que tu es mon filleul, mais si tu recommences, il t’en cuira et c’est toi que j’emporterai!»
Peu de temps après, la fille du roi tomba gravement malade. Elle était le seul enfant du souverain et celui-ci pleurait jour et nuit, à en devenir aveugle. Il fit savoir que celui qui la sauverait deviendrait son époux et hériterait de la couronne. Quand le médecin arriva auprès de la patiente, il vit que la Mort était à ses pieds. Il aurait dû se souvenir de l’avertissement de son parrain, mais la grande beauté de la princesse et l’espoir de devenir son époux l’égarèrent tellement qu’il perdit toute raison. Il ne vit pas que la Mort le regardait avec des yeux pleins de colère et le menaçait de son poing squelettique. Il souleva la malade et lui mit la tête, où elle avait les pieds. Puis il lui fit avaler l’herbe et, aussitôt, elle retrouva ses couleurs et en même temps la vie.
Quand la Mort vit que, pour la seconde fois, on l’avait privée de son bien, elle marcha à grandes enjambées vers le médecin et lui dit: «C’en est fini de toi! Ton tour est venu!» Elle le saisit de sa main, froide comme de la glace, si fort qu’il ne put lui résister, et le conduisit dans une grotte souterraine. Il y vit, à l’infini, des milliers et des milliers de cierges qui brûlaient, les uns longs, les autres consumés à demi, les derniers tout petits. À chaque instant, il s’en éteignait et s’en rallumait, si bien que les petites flammes semblaient bondir de-ci de-là, en un perpétuel mouvement. «Tu vois,» dit la Mort, «ce sont les cierges de la vie humaine. Les grands appartiennent aux enfants; les moyens aux adultes dans leurs meilleures années, les troisièmes aux vieillards. Mais, souvent, des enfants et des jeunes gens n’ont également que de petits cierges.» - «Montre-moi mon cierge,» dit le médecin, s’imaginant qu’il était encore bien long. La Mort lui indiqua un petit bout de bougie qui menaçait de s’éteindre et dit: «Regarde, le voici!» - «Ah! Cher parrain,» dit le médecin effrayé, «allume-m’en un nouveau, fais-le par amour pour moi, pour que je puisse profiter de la vie, devenir roi et épouser la jolie princesse.» - «Je ne le puis,» répondit la Mort. «Il faut d’abord qu’il s’en éteigne un pour que je puisse en allumer un nouveau.» - «Dans ce cas, place mon vieux cierge sur un nouveau de sorte qu’il s’allume aussitôt, lorsque le premier s’arrêtera de brûler,» supplia le médecin. Le Grand Faucheur fit comme s’il voulait exaucer son vœu. Il prit un grand cierge, se méprit volontairement en procédant à l’installation demandée et le petit bout de bougie tomba et s’éteignit. Au même moment, le médecin s’effondra sur le sol et la Mort l’emporta.
FIN
Pseudo Shoi Votre âge 18 ans Comment avez-vous connu le forum ? Par quelqu'un xD Votre présence sur 10 le maximum, je sais pas...?
Dernière édition par Shintaro Tanigawa le Dim 13 Sep - 23:39, édité 1 fois | |
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Shintaro Tanigawa
Messages : 14 Date d'inscription : 13/09/2009 Groupe : Autres Votre Camp : Neutre Conte : La mort marraine
| Sujet: Re: [Other] Shintaro Tanigawa | • La mort marraine Dim 13 Sep - 23:18 | |
| Oho, merci xD Tu veux que je l'explique? Oké, laisses moi 20 minutes et je rédige ça xD! Mais ça va casser le mythe | |
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